Manifestation et marche pour protester contre le projet des buttes de déchets inertes de Thoiry et contre l’artificialisation des terres agricoles et espaces naturels. Cette marche a convergé avec d’autres marches vers Paris, afin de dénoncer plus largement la bétonisation excessive des communes, et demander une protection des terres agricoles.
Partout en Ile-de-France des milliers d’hectares de terres fertiles sont menacés: Grand Paris, J.O. ,entrepôts, data centers, spéculation, gares en plein champs, déblais polluants… Les nouvelles lignes de métro du Grand Paris Express battent tous les records : déjà 39 milliards d’euros engagés, 43 millions de tonnes de déchets. Le sol vivant est détruit sans souci des besoins des populations.
Pourtant, on sait que les infrastructures de transport rapides induisent l’étalement urbain, source d’inégalités sociales croissantes. On sait que l’autonomie alimentaire de l’IdF n’est que de 3 jours. Il est urgent de garantir à tou.te.s un approvisionnement local et de qualité! Les scientifiques signalent que la bétonisation des sols augmente pollution de l’air, canicules et inondations, la population demande l’arrêt de ces ravages, mais les décideurs continuent de détruire et de bétonner.
De nombreuses communes des Yvelines sont confrontées aux mêmes attaques de notre environnement et de notre cadre de vie.
Ici, ce sont des hectares de forêt EBC (Espaces Boisés Classés) ou de bonnes terres agricoles qui sont menacés par un projet autoroutier (Voie Nouvelle de la Vallée de la Mauldre – déviation de la RD 154…), ainsi qu’un projet de pont à Achères que va justifier ce nouveau flux de véhicules. Là c’est le mitage de terres agricoles par des constructions illégales, ou l’apport de milliers de tonnes de déchets soi-disant inertes venus des travaux du Grand Paris (Thoiry). Ailleurs, c’est le bradage du patrimoine public, et la destruction de l’agroécologie et de la biodiversité (Grignon). Partout, les zones humides, les EBC, les trames vertes et bleues inscrites au SDRIF ne sont pas respectées et les réglementations bafouées.
Les défenseurs de l’environnement n’ont que la voie de la Justice et ses recours judiciaires coûteux pour exiger l’application des lois en vigueur.